(Tous les textes ont été écrits par Junior Tshaka sauf la partie en wolof de « Ce que tu penses » par N. Cissoko)
1) Toujours là
Où que tu sois sur cette terre
Quelles que soient les galères
Même un genou à terre
Sache que…
Où que tu sois sur cette terre
Le nez dans la misère
Dans l’ombre ou la lumière
Je serai toujours là
Le temps passé se grave
Et rien ne pourra le changer
Nos cœurs chauds comme la lave
Seront toujours connectés
Ces années sur le chemin
Font partie de nos histoires
Ces plans main dans la main
À jamais dans nos mémoires
On a tracé nos routes
Marché comme on a pu
Embrassé les déroutes
Pour atteindre nos buts
Les erreurs nous façonnent
Les succès nous renforcent
Où que tu sois sur cette terre
Quelles que soient les galères
Même un genou à terre
Sache que…
Où que tu sois sur cette terre
Le nez dans la misère
Dans l’ombre ou la lumière
Crois-moi
Où que tu sois sur cette terre
Quelles que soient les galères
Même un genou à terre
Sache que…
Où que tu sois sur cette terre
Le nez dans la misère
Dans l’ombre ou la lumière
Je serai toujours là
Si la Terre a tourné
Le vent nous a éloignés
Chacun de son côté
Plus ou moins abîmés
Si nos vies se dessinent
Sur un papier bien fin
Trop aiguiser la mine
Peut changer le destin
Les cicatrices mûrissent
Et les plaies disparaissent
On sait que tout le monde glisse
Quelle que soit la vitesse
Mais ce qui est dans le cœur
Reste au fond de nos cœurs
Où que tu sois sur cette terre
Quelles que soient les galères
Même un genou à terre
Sache que…
Où que tu sois sur cette terre
Le nez dans la misère
Dans l’ombre ou la lumière
Crois-moi
Où que tu sois sur cette terre
Quelles que soient les galères
Même un genou à terre
Sache que…
Où que tu sois sur cette terre
Le nez dans la misère
Dans l’ombre ou la lumière
Je serai toujours là
Je serai toujours là
Je serai toujours là
Je serai toujours là
Où que tu sois sur cette terre
Quelles que soient les galères
Même un genou à terre
Sache que…
Où que tu sois sur cette terre
Le nez dans la misère
Dans l’ombre ou la lumière
Crois-moi
Où que tu sois sur cette terre
Quelles que soient les galères
Même un genou à terre
Sache que…
Où que tu sois sur cette terre
Le nez dans la misère
Dans l’ombre ou la lumière
Je serai toujours là
Je serai toujours là
Je serai toujours là
Je serai toujours là
2) Drapeau blanc
Chaque nouvelle bataille nous blesse
Renforce la carapace
Je ne suis pas une princesse, mais
Je ne suis pas un rapace
J’préfère sortir de ce petit jeu, ouais
Laissez-moi sur le banc
Et si ça me fait souffler un peu
Alors, je sors mon drapeau
Drapeau blanc, drapeau blanc
Je dépose les armes
Je ne veux plus de tout ça
Oui, j’ai choisi mon camp
Drapeau blanc, drapeau blanc
La paix ou le vacarme
On a le choix, tu l’sais
L’un des deux nous descend
Drapeau blanc, drapeau blanc
J’économise mes larmes
Je gère, oh non, je ne veux plus de sang
Drapeau blanc, drapeau blanc
Je recherche le calme
Les coups reçus rendent insensibles
Moi, je veux rester vibrant
Je crois qu’on se trompe de cible
En alimentant ces instants
Parfois, trop dur, on n’y arrive pas
Savoir gérer l’explosion
Cette fois-ci, j’ai choisi mon combat
Je sors mon drapeau
Drapeau blanc, drapeau blanc
Je dépose les armes
Je ne veux plus de tout ça
Oui, j’ai choisi mon camp
Drapeau blanc, drapeau blanc
La paix ou le vacarme
On a le choix, tu l’sais
L’un des deux nous descend
Drapeau blanc, drapeau blanc
J’économise mes larmes
Je gère, oh non, je ne veux plus de sang
Drapeau blanc, drapeau blanc
Je recherche le calme
Je ne suis pas fait pour la guerre
Je sors mon drapeau blanc
No way ! Je ne veux pas la faire
Je sors mon drapeau blanc
J’préfère laisser filer dans l’air tout ça
Je sors mon drapeau blanc
Rien de bon dans ces petites guéguerres
Je sors mon drapeau
Drapeau blanc, drapeau blanc
Drapeau blanc, drapeau blanc
Drapeau blanc, drapeau blanc
Drapeau blanc, drapeau blanc
Mon drapeau blanc dans les airs
Drapeau blanc, drapeau blanc
Je dépose les armes
Je ne veux plus de tout ça
Oui, j’ai choisi mon camp
Drapeau blanc, drapeau blanc
La paix ou le vacarme
On a le choix, tu l’sais
L’un des deux nous descend
Drapeau blanc, drapeau blanc
J’économise mes larmes
Je gère, oh non, je ne veux plus de sang
Drapeau blanc, drapeau blanc
Je recherche le calme
Drapeau blanc, drapeau blanc
Drapeau blanc, drapeau blanc
Drapeau blanc, drapeau blanc
Drapeau blanc, drapeau blanc
Drapeau blanc, drapeau blanc
3) Mes propres pas
J’ai vu la solidarité fuir… En suivant l’empathie
La bienveillance mourir sous le poids de la folie
Le vivre-ensemble souffrir, noyé par des phobies
La grenouille se faire cuire (boum !), petit à petit
J’ai vu le regard méfiant, qui me traitait de lâche
La doxa écrasante donner ses coups de hache
J’ai subi la pression, pas loin de mon cercle proche
J’ai laissé n’importe qui mettre ses mains dans mes poches
J’ai vu des vautours faire la morale aux colibris
Silence assourdissant le jour du départ de Rabhi
J’ai vu ces hommes trop prétentieux face à la nature
Foncer en souriant (boum !), tout droit dans le mur
J’ai vu tout cet espoir mis dans le même panier
J’y ai pensé tous les soirs, espérant me tromper
On le saura plus tard, mais je ne le sentais pas…
Et comment m’en vouloir de suivre mes propres pas ?
Mes propres pas, mes propres pas
Au milieu du chaos, je trace ma route
Mes propres pas, mes propres pas
Authentique et profond, ce chemin qui m’envoûte
Mes propres pas, mes propres pas
Au milieu du chaos, je trace ma route
Mes propres pas, mes propres pas
Laissez-moi tranquille, un petit instant
Je me ressource et je chill, je reviendrai plus confiant
Laissez-moi tranquille, j’active la mise à jour
J’ai tellement appris, je reviens sous un nouveau jour
J’ai compris la puissance de la peur dans nos esprits
De toutes ces manigances au relent d’opportunisme
J’ai vu des gros escrocs jouer avec les faiblesses
Spéculer sur du faux, tant que ça remplit les caisses
J’en ai vu, des profiteurs, des bandits prêts à tout
Vendre notre bonheur… Combien ? Trois francs six sous
J’ai vu des élus corrompus se voiler la face
D’autres sans vertu partir à la chasse
J’ai vu le raisonnement binaire du bien contre le mal
Du gentil, du méchant, d’la morale et de l’immoral
Pendant ce temps, les enfants arrivaient dans ce monde
En découvrant l’exclusion bien avant de danser la ronde
Mes propres pas, mes propres pas
Au milieu du chaos, je trace ma route
Mes propres pas, mes propres pas
Authentique et profond, ce chemin qui m’envoûte
Mes propres pas, mes propres pas
Au milieu du chaos, je trace ma route
Mes propres pas, mes propres pas
Sortez les études ! Dites-nous la vérité
Avouez que dans l’urgence, on a pu se tromper
Si le constat est rude, il nous fera avancer :
Gérez les magnitudes, si le sol doit trembler
On va pas laisser tout ça mort, caché sous le tapis
Où sont les responsables ? Donnez-nous vos avis
On a laissé des gens bien se faire lyncher en public
Parce que leurs visions n’étaient pas « stratégiques »
J’ai appris à mieux suivre, écouter mon intuition
Surtout quand en face, on brasse les millions
Je me méfie de la masse qu’on veut manipuler
Coincée sous les menaces, elle peut vite déraper
Je me sens bien sur mon chemin, même si parfois je suis seul
Je me sens bien avec les miens, bien loin de ces écueils
Je sais que, sur mes propres pas, la vie me sourira…
Le reste, c’est du bla-bla, je reste sur mes propres pas
Mes propres pas, mes propres pas
Au milieu du chaos, je trace ma route
Mes propres pas, mes propres pas
Authentique et profond, ce chemin qui m’envoûte
Mes propres pas, mes propres pas
Au milieu du chaos, je trace ma route
Mes propres pas, mes propres pas
Authentique et profond, ce chemin qui m’envoûte
Mes propres pas, mes propres pas
Au milieu du chaos, je trace ma route
Mes propres pas, mes propres pas
Authentique et profond, ce chemin qui m’envoûte
Mes propres pas
4) Ohé capitaines
Ohé capitaines
Vos troupes sont à la peine
Ohé capitaines, dites-moi
Comment voyez-vous la chose ?
Vos troupes sont à la peine
Ne voyez-vous pas se faner les roses ?
Vos coffres sont pleins
Mais les poches se vident
Quel est le destin
De cette mission cupide ?
Nombreux par-dessus bord
Affrontant les vagues
De bâbord à tribord, c’est la panique à bord
Et l’équipage divague
Ohé capitaines, dites-moi
Comment voyez-vous la chose ?
Vos troupes sont à la peine
Ne voyez-vous pas se faner les roses ?
Ohé capitaines, dites-moi
Comment voyez-vous la chose ?
Les coupes sont bien pleines
Dites-moi comment gérez-vous la dose ?
Tout tend vers l’équilibre
Mais les fossés se creusent
Chacun veut vivre libre
Réalité trompeuse
Entendez-vous le bruit du haut de votre tour ?
Les décibels décollent
Ces appels à la vie, bien loin de vos discours
Pour un nouvel envol !
Ohé capitaines, dites-moi
Comment voyez-vous la chose ?
Vos troupes sont à la peine
Ne voyez-vous pas se faner les roses ?
Ohé capitaines, dites-moi
Comment voyez-vous la chose ?
Les coupes sont bien pleines
Dites-moi comment gérez-vous la dose ?
Des millions de destins reposent entre vos mains
Vous n’êtes que quelques-uns à tracer le chemin
Cela n’est trop lourd pour de simples humains ?
Tout ça n’est trop lourd quand le navire vacille au loin ?
La nature est trop forte
Vous fait baisser les voiles
Le vent frappe à la porte
Il fait même trembler les cales
Au port on vous attend, les rives sont pleines
et les ventres sont vides
Assumez vos positions, n’alimentez pas la haine, c’est votre pyramide
Ohé capitaines, dites-moi
Comment voyez-vous la chose ?
Vos troupes sont à la peine
Ne voyez-vous pas se faner les roses ?
Ohé capitaines, dites-moi
Comment voyez-vous la chose ?
Les coupes sont bien pleines
Dites-moi comment gérez-vous la dose ?
5) Sans moi
Ça sera sans moi
Ça sera sans moi
Ne m’en voulez pas
Ça sera sans moi
Ça sera sans moi
Pardonnez-moi
Nous ne sommes pas des chiffres
Nous ne sommes pas des pions
Dis-leur que quand on résiste
On dit « Non »
Nous ne sommes pas des chiffres
Mais nous sommes des millions
Et dis-leur qu’on existe
Qu’ils le veuillent ou non
Ça sera sans moi
Ça sera sans moi
Ne m’en voulez pas
Ça sera sans moi
Ça sera sans moi
Pardonnez-moi
Complices malgré nous
D’un futur qu’on tabasse
Si le monde devient fou
Les plus fous amassent
Cette histoire nous attire
Dans un grand tourbillon
Une machine à détruire
Sans concession
Ça sera sans moi
Ça sera sans moi
Ne m’en voulez pas
Ça sera sans moi
Ça sera sans moi
Pardonnez-moi
S’il faut baisser la tête
S’il faut vendre son âme
Ça n’sera pas ma fête
Messieurs Mesdames
Si le courant nous emmène
À accepter l’infâme
Ce sont les combats que l’on mène
Qui apportent le calme
Ça sera sans moi
Ça sera sans moi
Ne m’en voulez pas
Ça sera sans moi
Ça sera sans moi
Pardonnez-moi
Dis-leur qu’on n’a qu’une vie
Dis-leur qu’on n’a qu’une terre
Et si tout s’assombrit
Pas de marche arrière
On a déjà fait trop d’erreurs
On s’en est trop voulu
Ne me parle pas de peur
Je n’en veux plus
Ça sera sans moi
Ça sera sans moi
Ne m’en voulez pas
Ça sera sans moi
Ça sera sans moi
Pardonnez-moi
6) Jeu d’échecs
Ici c’est comme dans un jeu d’échecs
Ici c’est comme dans un jeu d’échecs
Les gars déplacent leurs pions comme dans un jeu d’échecs
C’est départ en mission plus rien ne les arrête
Stratégie destruction pour faire tomber des têtes
Pour faire tomber des têtes comme dans un jeu d’échecs
C’est toujours toujours les mêmes qui paient
Dormons sur nos deux oreilles
C’est toujours toujours la même rengaine
Les mêmes marchands de haine
Au menu chair à canon sur son lit de souffrance
Bonnes gens entrez dans la danse
En dessert des écoles et hôpitaux bombardés
Et un verre à votre santé
Les gars déplacent leurs pions comme dans un jeu d’échecs
C’est départ en mission plus rien ne les arrête
Stratégie destruction pour faire tomber des têtes
Pour faire tomber des têtes comme dans un jeu d’échecs
Les gars déplacent leurs pions comme dans un jeu d’échecs
C’est départ en mission plus rien ne les arrête
Stratégie destruction pour faire tomber des têtes
Pour faire tomber des têtes comme dans un jeu d’échecs
Ça vend ça vend ça vend
Ça vend des armes à gogo
Savant calcul en coulisses
Ça prend ça tire ça tend
Ça bluffe ça mène en bateau
Et le silence est complice
Manipulations de l’information vive la parano
Le plan s’déroule sans accroc
Quand le roi perd la tête sa reine ou la bataille
Le fou part en diagonale
Les gars déplacent leurs pions comme dans un jeu d’échecs
C’est départ en mission plus rien ne les arrête
Stratégie destruction pour faire tomber des têtes
Pour faire tomber des têtes comme dans un jeu d’échecs
Les gars déplacent leurs pions comme dans un jeu d’échecs
C’est départ en mission plus rien ne les arrête
Stratégie destruction pour faire tomber des
têtes
Pour faire tomber des têtes comme dans un jeu d’échecs
Le roi bien protégé derrière son armée de pions
Odeur de chair à canon
Les tours sont aux aguets pour contrôler le combat
S’il faut la reine se lancera
Tout est très noir ou blanc sur la face de l’échiquier
La guerre fait ses bénéfices
Tout est très bien huilé pour le message à passer
Et le silence est complice
Les gars déplacent leurs pions comme dans un jeu d’échecs
C’est départ en mission plus rien ne les arrête
Stratégie destruction pour faire tomber des têtes
Pour faire tomber des têtes comme dans un jeu d’échecs
Les gars déplacent leurs pions comme dans un jeu d’échecs
C’est départ en mission plus rien ne les arrête
Stratégie destruction pour faire tomber des têtes
Pour faire tomber des têtes comme dans un jeu d’échecs
Ici c’est comme dans un jeu d’échecs
Ici c’est comme dans un jeu d’échecs
Ici c’est comme dans un jeu d’échecs
7) Mon paradis
Meilleures salutations depuis mon paradis
Ici pas d’peurs pas de colères ici pas d’frénésie
Ici tout est tranquille pas de pleurs et de cris
Meilleures salutations depuis mon paradis
J’ai coupé mes connexions
Plus besoin de trier entre le vrai et le faux
Plus besoin d’encaisser ces guerres et ces mythos
Je laisse le monde tourner j’reviendrai bien assez tôt
Ici la vibe est bonne et le soleil brille
Les mélodies résonnent viennent caresser mon esprit
Ici la vibe est claire et l’air est bien pur
Natural mystic in the air car tout est dans la nature
Meilleures salutations depuis mon paradis
Ici pas d’peurs pas de colères ici pas d’frénésie
Ici tout est tranquille pas de pleurs et de cris
Meilleures salutations depuis mon paradis
Meilleures salutations depuis mon paradis
Ici pas d’peurs pas de colères ici pas d’frénésie
Ici tout est tranquille pas de pleurs et de cris
Meilleures salutations depuis mon paradis
Je ne suis pas seul j’suis avec les miens
J’en prends plein la gueule à me sentir si bien
J’ai quitté le navire sombrant dans les vagues
Pour le meilleur et pour le pire j’suis sorti de la tornade
Ici c’est l’arc-en-ciel le soleil et la pluie
Le pays des merveilles qui se dessine jour et nuit
J’t’envoie ces quelques mots depuis mon paradis
Là où mes peines et mes maux sont noyés dans la vie
Meilleures salutations depuis mon paradis
Ici pas d’peurs pas de colères ici pas d’frénésie
Ici tout est tranquille pas de pleurs et de cris
Meilleures salutations depuis mon paradis
Si tu fermes les yeux tu t’assieds avec moi
Y a de la place pour tous et tout le monde y a droit
Ici dans l’paradis personne ne te jugera
Ici dans l’paradis c’est entre toi et toi
Ça fait du bien ça soigne comme un massage puissant
Les tensions s’éloignent et disparaissent dans le temps
Ça fait du bien ça soigne de se sentir vivant
Et les pressions qu’on empoigne on les balance dans le vent
Meilleures salutations depuis mon paradis
Ici pas d’peurs pas de colères ici pas d’frénésie
Ici tout est tranquille pas de pleurs et de cris
Meilleures salutations depuis mon paradis
Meilleures salutations depuis mon paradis
Ici pas d’peurs pas de colères ici pas d’frénésie
Ici tout est tranquille pas de pleurs et de cris
Meilleures salutations depuis mon paradis
Depuis mon paradis
8) N’oublie pas
Parti sac au dos
Pour vivre d’autres rêves
Et desserrer l’étau
Pour casser le moule
Des pensées forcées
Qui te collent à la peau
Voir d’autres visages
D’autres sourires
À réinterpréter
D’autres paysages
Entendre d’autres rires
Qui te refont danser
Partir prendre l’air
Se vider la tête
Quand la marmite est chaude
Où sont les canadairs
Quand l’esprit s’inquiète
Qu’il faille tailler l’émeraude
On a tous la même valeur
À nous de le comprendre
De le revendiquer
Et gérer nos peurs
Qui nous poussent à nous rendre
Vont nous paralyser
N’oublie pas que l’on t’aime
N’oublie pas que l’on t’aime
Le roi est un homme
L’homme est imparfait
Donc le roi aussi
On fait nos erreurs
Ça change la donne
On y a droit aussi
La pression nous tue
Même à petit feu
On perd nos libertés
Mais la vie continue
C’est viser le mieux
Qui nous fait avancer
On est tous des stars
Depuis la naissance
Le jury a voté
Tout dépend du regard
Que tu te balances
À toi de valider
Les autres c’est les autres
Ils pensent ce qu’ils veulent
Pas grand-chose à changer
Un jour tu te vautres
On se fout de ta gueule
Ils se sentent exister
N’oublie pas que l’on t’aime
N’oublie pas que l’on t’aime
Traverse les fleuves
Bâtis tes remparts
Et construis tes ponts
Si l’amour abreuve
Un jour tôt ou tard
Il te donnera raison
La nature est nous
La nature est vous
La nature est tout
Si j’ai fait mon choix
Ne m’prends pas pour un fou
Oui la nature est tout
Tu peux t’envoler
Chercher la lumière
Quand le jour devient sombre
Toi seul peut maîtriser
Les nerfs de la guerre
Qui se cache à l’ombre
Tant que tu vas vers le haut
Que tu vas vers la vie, ouais
Tous les choix sont bons
Pas besoin de drapeaux
D’armures et de cris
Pour fleurir ton tableau
N’oublie pas que l’on t’aime
N’oublie pas que l’on t’aime
N’oublie pas que l’on t’aime
N’oublie pas que l’on t’aime
N’oublie pas que l’on t’aime
N’oublie pas que l’on t’aime
N’oublie pas que l’on t’aime
N’oublie pas que l’on t’aime
N’oublie pas que l’on t’aime9) Pour la machine
Pour la machine, tout est cool
Le plan s’déroule sans embrouille
Tout est en place pour que tout roule
Pour la machine tout est cool
On se défend avec des flèches
Contre des gros chars d’assaut
Politiciens impuissants
Et c’est la course en avant
La population se divise
Les vautours nous hypnotisent
Pendant ce temps, le futur s’écrit
Les stratèges tirent les ficelles
Leurs profits grimpent vers le ciel
Dans les rues la colère gronde
La division fait leur jeu
Nous sommes des pions, eux les dieux
Laisse-moi vibrer une seconde
Laisse-moi vibrer une seconde
Laisse-moi vibrer une seconde
Pour la machine, tout est cool
Le plan s’déroule sans embrouille
Tout est en place pour que tout roule
Pour la machine tout est cool
À croire que tout est sous contrôle
Que tout ça n’est qu’un jeu de rôle
Un grand théâtre bien rodé
Mais l’information se propage
Comme un feu dans le paysage
La relève est motivée
Quand la justice n’est qu’illusion
La liberté reste en prison
La pression est infinie
Les guerres sont des courses au profit
Toujours les mêmes qui paient le prix
Pendant que ça pille, le ciel s’assombrit
Pour la machine, tout est cool
Le plan s’déroule sans embrouille
Tout est en place pour que tout roule
Pour la machine tout est cool
Pour la machine, tout est cool
Le plan s’déroule sans embrouille
Tout est en place pour que tout roule
Pour la machine tout est cool
Génération paradoxale
Pour une période paradoxale
Syndrome de Stockholm en action
Faudra bien que l’on se rassemble
Faudra bien que la machine tremble
Pour qu’elle se remette en question
Grain de sable deviendra gros caillou
Pour mieux faire sauter les verrous
La terre tremble déjà
Regarde le nombre de délaissés
Ici comme de l’autre côté
Et « qui vivra verra »
Pour la machine, tout est cool
Mais jusqu’à quand ? jusqu’à quand ?
Tout est en place pour que tout roule
Mais jusqu’à quand ? jusqu’à quand ?
10) It’s over
Je ne sais pas quel dieu nous a sorti de là
Lui dit Jésus, lui dit Allah
Franchement je ne sais plus, je ne sais pas
Tout ce que je sais moi now, it’s over
Yes it’s over, over
On m’avait prévenu, le chemin sera rude
J’étais averti, au diable les certitudes
Franchement je ne sais plus, je ne sais pas
Tout ce que je sais moi now, it’s over
Yes it’s over, over
On parlait anglais, français, wolof ou bambara
On s’entraidait, on souffrait, mais on ne lâchait pas
Franchement je ne sais plus, je ne sais pas
Tout ce que je sais moi now, it’s over
Yes it’s over, over
Je sors enfin de là, je retrouve la terre ferme
Certains me tendent les bras, d’autres visages se ferment
Franchement je ne sais plus, je ne sais pas
Tout ce que je sais moi now, it’s over
Yes it’s over, over
Je suis vivant ! Je suis là pour le crier
Je le ferai sans haine, elle me ferait reculer
Franchement je ne sais plus, je ne sais pas
Tout ce que je sais moi now, it’s over
Yes it’s over, over
Trop de temps loin de tout, à chercher des issues
À planer dans le vent, même le rêve est confus
Trop de temps sous pression, la réussite s’enfuit
Plus de temps, la mission, c’est : réussir ma vie
Pas de lois, que vaut-elle, à la vie, à la mort
Mon esprit se rebelle, maître de mon
propre sort
J’crois qu’j’ai vécu l’enfer, puis au loin v’là les terres
Plus de forces et plus d’air, mais now : yes it’s over, over
Yes it’s over, over
11) Ce que tu penses
Penses-tu que la vie est belle ?
Penses-tu qu’il faut qu’on se rebelle ?
Penses-tu que ça ira mieux ?
Ou penses-tu au « sauve-qui-peut » ?
Penses-tu que ça dort moins dehors ?
Penses-tu qu’on doit lutter encore ?
Penses-tu qu’on va gérer l’enjeu ?
Ou qu’on joue trop avec le feu ?
Dis-moi ce que tu penses
Dis-moi ce que tu en penses
Penses-tu que l’Amour est dans l’air ?
Ou qu’il se fait plaquer à terre ?
Penses-tu que la paix est derrière
Ou qu’elle déplacera les barrières ?
Tu penses à quelle solution ?
Penses-tu que c’est une mission ?
Penses-tu que deux oui font non ?
Ou qu’ils nous prennent pour des…
Dis-moi ce que tu penses
Dis-moi ce que tu en penses
Fane la niouy dem ragal?
Dis-moi ce que tu penses
Dis-moi ce que tu en penses
Dafa melni xama tou niou fou niou dieum
Xalat naassi, xalat naassi
Diam ak péxém bour yallah ak dogalam
Penses-tu que l’eau sera noire ?
Et qu’on vivra dans le brouillard ?
Penses-tu qu’il faut de l’espoir ?
Ou que c’est direction l’abattoir ?
Penses-tu qu’on s’habituera ?
Penses-tu que le 20h chantera ?
Penses-tu qu’on deviendra froid ?
En dégustant nos petits plats ?
Dis-moi ce que tu penses
Dis-moi ce que tu en penses
Fane la niouy dem ragal ?
Dis-moi ce que tu penses
Dis-moi ce que tu en penses
Dafa melni xama tou niou fou niou dieum
Xalat naassi, xalat naassi
Diam ak péxém bour yallah ak dogalam
Adouna wari nène la
Fi lo fi guiss dafay diékh
Lou doul yallah néne la
Penses-tu que j’me pose trop de questions ?
Penses-tu que ça peut tourner rond ?
Penses-tu que les rats ont raison
Quand ils abandonnent la maison ?
Penses-tu anti-dépresseurs ?
Pierres magiques et petites fleurs ?
Penses-tu que le vrai est faux ?
Ou qu’tout ça c’est du pipeau ?
Dis-moi ce que tu penses
Dis-moi ce que tu en penses
Fane la niouy dem ragal ?
Dis-moi ce que tu penses
Dis-moi ce que tu en penses
Dafa melni xama tou niou fou niou dieum
Oh dis-moi ce que tu penses
Dis-moi ce que tu en penses
Naniou delo sou niou xel yi si yallah
Oh dis-moi ce que tu penses
Dis-moi ce que tu en penses
Yallah rek la
12) Petit lion
Lion, lion, lion
Eh yo ! Mon petit lion
Lion, lion, lion
Écoute !
Mon petit lion
Regarde-moi dans les yeux
J’aimerais tant que tu voies tout l’amour que j’ai pour toi
Mon petit lion
Regarde-moi dans les yeux
J’aimerais tant que tu voies tout l’amour que j’ai pour toi
Le vert, c’est l’espoir de te voir t’épanouir
Le brun, le réconfort que j’aimerais pouvoir t’offrir
Le blanc, c’est la pureté de ton petit cœur d’enfant
Le noir, le côté sombre, on l’apprivoisera tranquillement
Regarde mes yeux qui brillent, oui c’est mon âme qui t’appelle
Tu y vois l’infini qui te crie que la vie est belle
Et quand ils se referment, sache qu’ils te regardent encore
J’entends tes BPM et ton souffle quand tu dors
Mon petit lion
Regarde-moi dans les yeux
J’aimerais tant que tu voies tout l’amour que j’ai pour toi
Mon petit lion
Regarde-moi dans les yeux
J’aimerais tant que tu voies tout l’amour que j’ai pour toi
Dehors, le soleil brille même si les nuages défilent
Tu pourras t’envoler, flirter avec les cimes
T’es entré dans ma vie, tu me l’as rendue plus belle
T’as tourné les aiguilles de mon horloge naturelle
Au loin, le ciel est sombre mais sache que rien n’est fini
Que même dans la pénombre, on ira danser sous la pluie
Collapse ou résilience, l’inconnue qui nous attend
N’écoute pas tout ça, mon fils, tu as tout ton temps
Mon petit lion
Regarde-moi dans les yeux
J’aimerais tant que tu voies tout l’amour que j’ai pour toi
Mon petit lion
Regarde-moi dans les yeux
J’aimerais tant que tu voies tout l’amour que j’ai pour toi
Lion, lion, lion
Regarde le volcan, c’est la passion qui t’appelle
La mer, c’est la puissance et le calme au naturel
Le désert est si rude et si magique à la fois
Les montagnes peuvent bouger, se déplacer avec la foi
Écoute le bruit des feuilles, la forêt danse dans le vent
Le chant des oiseaux, profite de chaque instant
Si ici c’est la course, tâche de ne pas te brûler les ailes
Et sache qu’où que tu sois, le cœur de ton papa veille
Mon petit lion
Regarde-moi dans les yeux
J’aimerais tant que tu voies tout l’amour que j’ai pour toi
Mon petit lion
Regarde-moi dans les yeux
J’aimerais tant que tu voies tout l’amour que j’ai pour toi
Mon petit lion
Regarde-moi dans les yeux
J’aimerais tant que tu voies tout l’amour que j’ai pour toi
Mon petit lion
Regarde-moi dans les yeux
J’aimerais tant que tu voies tout l’amour que j’ai pour toi
Mon petit lion
Lion, lion, lion
Mon petit lion
Lion, lion, lion
Mon petit lion
Lion, lion, lion
Mon petit lion
Lion, lion, lion
Mon petit lion
Lion, lion, lion
Mon petit lion
13) Rise and fly
Rise rise rise
Tout est possible, dis-leur que tout est possible
Fly fly fly
Tout est possible, dis-leur qu’on visera la cible
Rise rise rise
Tout est possible, dis-leur que tout est possible
Fly fly fly
Tout est possible, dis-leur qu’on visera la cible
Les portes se referment, c’est la réalité
L’heure est au changement de cap, place à la créativité
Le système s’entête, l’impasse est validée
Comme un poulet sans tête, s’enfuit l’humanité
Qui est donc cette graine, qui perce le béton ?
Regarde ce vieux chêne, qui transperce le temps
L’oiseau migrateur plane, traverse les océans
Regarde la mygale, faire trembler le patron
Rise rise rise
Tout est possible, dis-leur que tout est possible
Fly fly fly
Tout est possible, dis-leur qu’on visera la cible
Rise rise rise
Tout est possible, dis-leur que tout est possible
Fly fly fly
Tout est possible, dis-leur qu’on visera la cible
Chape de plomb, sur un présent qui doute
Un futur sous pression, qui a peur de la banqueroute
Peu d’options, modèles à la déroute
Place à la motivation, motivés coûte que coûte
La peur, mauvaise alliée
Mauvaise conseillère
Veut nous paralyser
Encore
La peur, mauvaise alliée
Enferme les cœurs
Et nous rend prisonniers
On sous-estime nos forces, ça nous rend plus dociles
On nous rabaisse et nous force, à rester bien tranquilles
Potentiel insoupçonné, dis-leur qu’on est vivants
Les bouchons vont sauter, ce n’est qu’une question de temps
Mais ainsi font font font,
Les petites marionnettes
Ainsi font font font,
C’est la fin de la fête
Ainsi font font font,
Les petites marionnettes
Ainsi font font font
Rise rise rise
Tout est possible, dis-leur que tout est possible
Fly fly fly
Tout est possible, dis-leur qu’on visera la cible
Rise rise rise
Tout est possible, dis-leur que tout est possible
Fly fly fly
Tout est possible, dis-leur qu’on visera la cible
Rise and fly
Rise and fly
Rise and fly
Rise rise rise
Tout est possible, dis-leur que tout est possible
Fly fly fly
Tout est possible, dis-leur qu’on visera la cible
Rise rise rise
Tout est possible, dis-leur que tout est possible
Fly fly fly
Tout est possible, dis-leur qu’on visera la cible
14) La paix
Loin des schémas préfabriqués
Des propagandes des préjugés
J’ai vu l’ailleurs j’ai rencontré
Des gens si proches si éloignés
J’ai pu marcher dans ces pays
Où le jour le jour dirige la vie
Où la paix est un paradis
Si fragile tel un défi
J’les ai vus danser et chanter
Prier pour qu’elle ne revienne pas
Je les ai vus rire et pleurer
Tout faire pour masquer les dégâts
J’ai vu la peur j’ai vu la joie
J’ai vu l’honneur j’ai vu la foi
J’ai surtout compris qu’on est UN
Toutes les autres thèses n’y changeront rien
Les gens veulent la paix
Du sud au nord
Les gens veulent la paix
De l’est à l’ouest
Les gens veulent la paix
La paix
Pas de justice pas de paix
C’est là que commence le combat
Y’a du boulot c’est pas gagné
Les faux-prêcheurs je n’les crois pas
Mais pas de justice pas de paix
C’est là que se cache la solution
Mais nos leaders leurs bras armés
Se cachent derrière d’autres horizons
Et le temps passe faut se lever
Chacun sa place sur l’échiquier
Et le temps passe creuse les fossés
Plus de justice d’égalité
Un monde meilleur ça fait sourire
Oui les rêveurs construisent l’avenir
Si la fatalité nous attire
À nous d’refuser le bruit des tirs
Les gens veulent la paix
Du sud au nord
Les gens veulent la paix
De l’est à l’ouest
Les gens veulent la paix
La paix
Je vois ces massacres à Gaza
Un génocide sous les débris
Dis-moi qui arrêtera tout ça
Qui viendra stopper cette folie
Je pense à Khartoum et à Kiev
À Téhéran et à Beyrouth
J’aimerais ne plus voir ces chefs
Mener leurs peuples à la déroute
Et qui a raison qui a tort
Au final les innocents meurent
Et qui a raison qui a tort
La haine reste le grand vainqueur
Ici non plus tout n’est pas rose
Qui fait de l’argent sur ces crimes
Mais dis-moi ce qu’ils nous proposent
Sur quelle détresse spéculent-ils
Les gens veulent la paix
Du sud au nord
Les gens veulent la paix
De l’est à l’ouest
Les gens veulent la paix
La paix
Les gens veulent la paix
Du sud au nord
Les gens veulent la paix
De l’est à l’ouest
Les gens veulent la paix
La paix